le socialisme est l'avenir

Il ne faut pas se tromper, le socialisme dont nous parlons ici n'a absolument rien à voir avec ceux qui, notamment en France, se font appeler « socialistes » et qui poursuivent le rêve incongru de la vieille SFIO de réformer le capitalisme et de vivre en harmonie avec lui.

C'est ce qui a séparé les sociaux-démocrates des communistes révolutionnaires au congrès de Tours en 1920.

Nous voulons parler de socialisme, comme société de transition au communisme, le stade de développement social le plus achevé de l'humanité.

Dans le contexte de la crise profonde et durable du capitalisme et de la montée des luttes populaires, 78 Partis communistes et ouvriers de 59 pays ont participé, il y a quelques semaines à Athènes, à leur 13° rencontre internationale depuis 1998.

Il nous apparaît particulièrement regrettable que la direction du Parti Communiste Français n'ait pas cru devoir participer à une telle rencontre. Préférant sans doute concentrer son énergie à la Gauche européenne présidée par Pierre Laurent, gauche

Européenne à laquelle la plupart des  partis communistes des grands pays de l'UE n'ont pas adhéré. Notre premier secrétaire, Pierre Laurent est le président du parti de gauche européenne - PGE. Une dite gauche anticommuniste. Une dite gauche qui adhère au modèle capitaliste de l’Europe. Une dite gauche présidée par une dite direction communiste. 

Les expériences croisées, l'analyse marxiste du développement qu'ont partagé les participants à cette rencontre les ont conduits à confirmer les thèses de leur dernière rencontre,  à savoir que : la crise que nous vivons est la crise du capitalisme. Il ne s'agit pas d'une défaillance du système, mais c'est le système lui-même qui est défaillant.

Ils apportent une appréciation favorable sur les résistances et révoltes populaires qui éclatent aux quatre coins du monde et invitent les communistes à s'en saisir.

Les communistes du monde entier réaffirment que seul le socialisme peut créer les conditions de l'éradication des guerres, du chômage, de la faim de la misère, de la précarité, du racisme.

Seul le socialisme peut créer les conditions de développement correspondant aux besoins présents des travailleurs.

Socialisme: un mot qui, hélas, semble oublié du langage de notre direction nationale. Socialisme, hélas, qui n’est plus la stratégie du PCF, qui n’est plus sa ligne de conduite politique.

Ce combat doit être le nôtre. L'avenir appartient au socialisme